Vélos elliptiques

Lorsque vous cherchez à acheter un vélo elliptique, il est essentiel de définir clairement vos objectifs (remise en forme, perte de poids, entraînement intensif, etc.). Selon vos objectifs et votre morphologie, sélectionnez les critères principaux : longueur de foulée et poids de la roue d’inertie, véritables gages de qualité. Pour aller plus loin, consultez notre guide d’achat dédié sur comment choisir un vélo elliptique. Vous y trouverez toutes les informations essentielles pour faire le bon choix.

Il n’existe pas de « meilleur » vélo elliptique au sens absolu, mais plutôt celui qui correspond à votre budget et à vos besoins. Consultez notre article sur les meilleurs vélos elliptiques par catégorie pour vous aider dans votre sélection.

La pratique régulière du vélo elliptique comporte de nombreux bienfaits. Elle contribue à la perte de poids : c’est l’un des appareils de salle de sport les plus efficaces pour brûler des calories et optimiser la minceur. Attention, une perte de poids réussie passe toujours par deux éléments : un rééquilibrage alimentaire et une activité physique régulière.

La foulée correspond à l’amplitude du mouvement des pédales, c’est-à-dire la distance parcourue par chaque pédale d’avant en arrière. Elle détermine le confort et l’efficacité de l’entraînement : plus la foulée est longue, plus le pédalage sera confortable. À l’inverse, une foulée trop courte par rapport à votre taille peut entraîner une sensation de mouvement incomplet et une tension articulaire.

Pour les personnes mesurant moins de 1,70 m, une foulée de 35 – 40 cm est suffisante. Pour celles mesurant entre 1,70 m et 1,90 m, privilégiez une foulée de 45 – 50 cm. Au-dessus de 1,90 m, optez pour une foulée de plus de 50 cm afin d’éviter tout inconfort.

• Entrée de gamme : moins de 400 €
• Milieu de gamme : 400 – 800 €
• Haut de gamme : 800 – 1 500 €
• Professionnel : plus de 1 500 €

Le poids de la roue d’inertie influe sur la fluidité et la résistance du mouvement. Une roue lourde offre un mouvement plus fluide, réduit les à-coups et assure une cadence constante, tout en permettant des entraînements plus intensifs. À l’inverse, une roue trop légère rend le mouvement saccadé et moins agréable.

Pour une utilisation fréquente, choisissez un modèle avec une roue d’inertie d’au moins 10 kg. Les modèles haut de gamme et professionnels disposent généralement d’une roue de plus de 15 kg pour un confort optimal.

Les vélos avec roue d’inertie frontale procurent un mouvement plus horizontal, proche de la marche ou de la course. Ce style est particulièrement apprécié des utilisateurs réguliers recherchant un entraînement fluide.

Les vélos à roue d’inertie arrière proposent un mouvement plus elliptique, rappelant la montée d’escaliers avec un pédalage plus vertical. Ce système, souvent réservé aux modèles d’entrée et de milieu de gamme, offre un exercice plus dynamique.

Résistance mécanique (friction) : un patin frotte directement sur la roue d’inertie. Système bruyant, peu fluide, présent sur les anciens modèles et les premiers prix.

Résistance magnétique : un aimant s’approche ou s’éloigne de la roue via un moteur. Réglage fluide et silencieux, entretien minime, courant sur la majorité des vélos de milieu et haut de gamme.

Résistance électromagnétique : un électroaimant génère la résistance. Précision extrême, ajustement rapide, silence et durabilité. Réservé aux modèles haut de gamme et professionnels.

• Résistance par friction (mécanique) : un élément de friction, le plus souvent un patin en feutre ou en cuir, parfois une sangle entourant la roue, vient appuyer directement sur la roue d’inertie. Le contact crée du bruit, de la chaleur (odeur) et une usure progressive des consommables. La sensation de pédalage est également moins fluide. Un système à éviter, que l’on trouve surtout sur les anciens modèles et parfois sur les premiers prix.
• Résistance magnétique manuelle : un aimant permanent est rapproché ou éloigné de la roue via une molette ou un levier mécanique. Le fonctionnement est silencieux et le réglage peut se faire sans électricité. Les deux inconvénients majeurs sont que l’amplitude de freinage est limitée et qu’il faut obligatoirement lâcher une main pour ajuster l’intensité.
• Résistance magnétique motorisée : un ou plusieurs aimants sont déplacés par un petit moteur commandé par la console. Le système de freinage est précis, silencieux et automatique, et il permet une large variété de programmes, dont les entraînements par intervalles. C’est la solution la plus courante sur les vélos de milieu et haut de gamme actuels.
• Résistance électromagnétique (frein à induction) : un électro-aimant génère directement le champ magnétique. Sans pièces mobiles, l’ajustement est instantané, extrêmement précis, capable de très fortes puissances, tout en restant totalement silencieux et durable. On la retrouve sur les modèles de vélos elliptiques haut de gamme, professionnels et sur les ergomètres médicaux.
• Résistance à air (ventilateur) : la roue d’inertie est en réalité un grand ventilateur ; plus on pédale vite, plus la résistance (créée par la masse d’air brassée) augmente de façon progressive et théoriquement illimitée. Le système est volumineux et bruyant ; on le voit surtout sur les « air bikes » dédiés aux entraînements fractionnés intenses, et très rarement sur les vélos elliptiques classiques.